Le bras des Îlotes
Bien que pauvre en tenues et en caches,
les anciens se rappellent avoir pris des truites dans le bras des îlotes.
De nos jours, les salmonidés truites ou ombres ne s'y aventurent même plus
du seul fait qu'il s'assèche une partie de l'année.
(photos Léon BRIOIS)
La photo ci-contre nous montre une zone d'assèchement régulier notamment dû aux "marnages" du barrage de Villars-sous-Dampjoux. Il a été constaté qu'au dessus d'un débit de 25m3/s, le bras est en eau sur la totalité du linéaire, , le simple fait d'abaisser l'entrée du bras de 20 à 30cm sur 3 à 4m de large, permet de descendre à 20m3/s le volume d'eau nécessaire pour que le bras soit alimenté correctement.
La zone d'assèchement s'étend sur 70 à 80 mètres de long et sur toute la largeur du bras. Un "décapage" à certains endroits sur une hauteur de 30 cm et 10 m de large ferait que l'eau coulerait sans discontinuer dans le bras (comme sur la photo ci-dessous), ce qui assurerait la fréquentation des poissons qui sont présents à l'embouchure, et à la sortie en confluence avec le Doubs. Le substrat est adéquate pour la reproduction des truites et des ombres, par le passé l'endroit était colonisé à chaque moment du frai.
Redonnons au bras sa véritable valeur
Une étude de réhabilitation des milieux aquatiques devrait inclure le bras dans les années à venir,
souhaitons que ce ne soit pas à "perpétte".
en période de reproduction (novembre à mai), les truites d'abord et les ombres communs ensuite fraient sur la gravière
qui est visible directement en amont du bras, en plein sur le passage des pêcheurs
PÊCHEURS NE PIETINEZ PAS CETTE ZONE facilement repérable.
La photo ci-dessous montre le bras recouvert d'une hauteur d'eau de 30 cm sur toute la largeur
(15 mètres de large et plus par endroit).
Le bras comme on aimerai toujours le voir !
Il y a là un gisement potentiel en alevins de truites et d'ombres que nous perdons au fil des ans.
Si nous voulons de la reproduction naturelle, on ne peut laisser le bras s'assécher .
Seuls, les vairons et autres blanchailles osent s'aventurer à l'embouchure aval du bras pour y frayer.
L'aappma a mis le bras des îlotes en RESERVE permanente société,
afin de préserver la tranquilité de l'endroit
Notre volonté est ici orientée vers une mesure de protection des alevins de toutes sortes,
il n'y a d'ailleurs pas de poisson de taille. Inutile de perturber le biotope aquatique naturel.
L'aappma est totalement dans son rôle de gestionnaire du milieu aquatique,
et satisfait à l'Article L.432-1 du Code de l'Environnement qui stipule:
"Tout propriétaire d'un droit de pêche, ou son ayant cause,
et tenu de participer à la protection du patrimoine piscicole et des milieux aquatiques.
A cet effet, il ne doit pas leur porter atteinte et,
le cas échéant, il doit effectuer les travaux d'entretien,
sur la berge et dans le lit du cours d'eau, nécessaires au maintien de la vie aquatique"
Combien de propriétaires riverains en 1ère comme en 2ème catégorie
appliquent cet article L.432-1 ?
Mieux, qui s'attache de le faire appliquer ?
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Date de dernière mise à jour : jeudi, 19 mai 2022
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